La présente étude vise à dégager les différentes manières dont le rapport entre être humain et monde naturel s’articule dans les récits de La Ronde et autres faits divers (1982). L’approche théorique adoptée prend appui sur ce que Cheryll Glotfelty (1996) définit comme écocritique et Pierre Schoentjes (2015) désigne comme écopoétique. L’analyse dévoile chez Le Clézio une conscience écologique profonde s’exprimant à travers la représentation d’un rapport symbolique, instrumental, nostalgique ou hostile, ou une absence totale de rapport, entre l’être humain et le monde naturel qui l’entoure.