Des millions de Syriens ont demandé l’asile à l’étranger, d’abord dans les pays voisins puis en Europe occidentale. Parmi eux, de très nombreux Kurdes ont été rendus apatrides par l’État syrien. Confrontés à des systèmes d’asile européens peu au fait des questions d’apatridie, ils se heurtent à des difficultés parfois insurmontables pour faire reconnaître leur statut d’apatride, puis pour obtenir la naturalisation. Ces obstacles et cette impossibilité d’accéder à des solutions durables peuvent entraîner exclusion sociale et non-intégration au sein de la société d’accueil.